L’Assemblée pour le Développement Économique de l’Afrique s’est tenue ce mercredi 9 et jeudi 10 octobre 2024 au Palais des congrès de l’Hôtel Ivoire, marquant ainsi l’initiation de deux journées d’échanges fructueux et de réflexions stratégiques.

Global Citizen et Bridgewater Associates en collaboration avec le ministère de l’Économie, du Plan et du Développement ont coorganisé cet événement. L’objectif étant la mobilisation de financements globaux en vue de lutter contre l’extrême pauvreté en Afrique et de soutenir la campagne de reconstitution des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA).

L’Assemblée sur le Développement Économique (ADE) a réuni Plus de 350 participants parmi lesquels se distinguent M. Alassane Ouattara, Président de la Côte d’Ivoire, M. Robert Beugré Mambé, Premier Ministre de la Côte d’Ivoire, ainsi que M. Ajay Banga, Président de la Banque mondiale, afin de discuter des nombreuses opportunités de développement à travers l’Afrique et de plaider en faveur de stratégies d’investissement visant à renforcer la croissance équitable et durable du continent pour les années à venir. Plus précisément, l’Assemblée a formulé un argument convaincant en faveur d’une augmentation des contributions de l’Association Internationale de Développement (IDA) et d’un soutien à l’IDA à atteindre son objectif de lever 120 milliards de dollars d’ici décembre 2024. Ces fonds seront destinés à soutenir plus de 1,5 milliard de personnes, avec pour ambition de sortir 250 millions d’Africains de la pauvreté énergétique d’ici 2030, de lutter contre la malnutrition et de renforcer les systèmes de santé. Les panels ont permis d’explorer l’impact de l’IDA sur des secteurs essentiels tels que l’énergie, les infrastructures et l’emploi.

La présence de M. Banga, Président du Groupe de la Banque mondiale, en Côte d’Ivoire illustre l’engagement de l’institution à accompagner le pays dans son ambition de devenir un acteur prépondérant du développement en Afrique de l’Ouest. Cette visite survient à un moment où la Côte d’Ivoire se positionne en leader régional en matière de développement économique et de réformes structurelles, avec une croissance du PIB réel estimée à 6,5 % en 2023, contre 6,2 % en 2022, selon les données de la Banque Africaine de Développement.

En soutien à cette initiative d’une importance capitale, des leaders du secteur privé, des organisations de la société civile et des personnalités éminentes ont adhéré à l’« Accord d’Abidjan », qui souligne davantage l’appel à l’action pour que les gouvernements intensifient leurs efforts et financent intégralement l’IDA cette année. Plus de 100 organisations africaines et internationales de renom, ainsi que des leaders mondiaux ont signé l’Accord.

Cette assemblée favorise également l’investissement dans le marché boursier africain. Avec une croissance économique renforcée et une meilleure transparence dans la gestion des fonds, les entreprises africaines seront mieux positionnées pour attirer des investisseurs. L’augmentation des investissements dans les infrastructures et les services de base (tel que les services bancaire et énergétique) stimulera la consommation et, par conséquent, la performance des entreprises cotées en bourse. Cela peut accroitre positivement la valorisation des actions africaines et attirer davantage d’investissements étrangers. La collaboration entre les gouvernements, les entreprises et les institutions financières crée un terreau fertile pour l’émergence d’un écosystème d’investissement dynamique.

La confiance croissante dans le développement économique de l’Afrique pourrait se traduire par des rendements intéressants dans divers secteurs, et il est essentiel de rester informés et proactifs dans l’exploration de ces nouvelles avenues d’investissement.